19 août 2006
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/ 08/ août/ 200618:13
La MAIN-ROUGE qui avait plus
d'un tour dans sa manche , s'était
glissée chez le Jongleur de Sourires
et, tournoyant au-dessus de lui ,
laissa échapper le chaperon
voilait
-"Punaise! J'suis démasquée!",
couina-t-elle en silence.
Instantanément sourires se
figèrent en grimaces et le jongleur,
perplexe, se gratta le nez. Ce geste
eut un effet catastrophique. Les
grimaces s'abattirent sur lui comme
des papillons de plomb.
Ce fut une mort trés ordinaire .Elle
fit cependant la hune du quotidien local :
d'où venait cette MAIN-ROUGE ,
éteinte à ses côtés ? Et ce cotillon
écarlate?
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7 août 2006
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/ 08/ août/ 200617:35
Mona-Lala , les yeux clos
avançait à cloche-pied dans
le labyrinthe-miroirs.
Autour d'elle ,tout un carnaval
d'images défilait comme un
songe d'ombres. Il y avait là
le chien-gitan ,la Fée-Clarinette,
le ramoneur d'étoiles , une
tigresse en pleurs et des quintuplées
à roulettes. Un long cheval bègue,
suivi d'un jongleur- de -sourires...
et même le Petit -Chaperon -Rouge.
MAIS n'était-ce pas là un nouveau
tour de la
MAIN-ROUGE???
...Une agaçante petite voix
piquait les oreilles de
Mona-Lala qui ouvrit un
oeil ,et , fine-mouche
fit mouche : ce Chaperon
était bien LOUCHE!!!!!!
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16 juillet 2006
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/ 07/ juillet/ 200613:24
Une fois dans le labyrinthe ,
Mona-Lala s'avança vers l'Ailleurs.
Elle eut un moment de doute : "et
si ça menait vers Nulle-Part ?."...
D'ailleurs l'Ailleurs illusoire :
à preuve, ces mouvements de miroirs
dans lesquels se réflètait son visage
déjà métamorphosé , et ces ombres
déchirées qui glissaient en silence ,
transpercées parfois par levol
oiseau.
Mona flippa. Tourna sur elle-même
comme une toupie. "Comment sortir
de cet Ailleurs si les miroirs
réfléchissaient des mensonges?"
Epuisée elle décida de continuer
son chemin les yeux fermés.
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2 juillet 2006
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/ 07/ juillet/ 200614:30
F. de C cheminait , suaire troué
et ride à l'os frontal.
La MAIN-ROUGE avait réussi à
jouer les filles de l'air , il s'était
fait avoir comme un bleu !
Soucieux , il marmonnait dans
son absence de barbe des suites
de mots où il semblait être question
de "remettre la main sur la MAIN" ,
et de "dangereuses manigances".
Tout celà sonnait hard.
voyage au K. aurait-il révélé une
hardiesse
Soudain COLLEDREDON se
dessina dans une sorte d'arc- en-ciel .
F.de C sourit dans son absence de
barbe , et traça vers le château.
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17 juin 2006
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/ 06/ juin/ 200614:46
Le Nulle-Part était le départ d'une
multitude d'Ailleurs. Mona
s'immobilisa , stupéfaite
devant tous ces labyrinthes.
- Chaque Ailleurs
comme autant de petits labyrinthes
d'où s'échappaient musiques ,
senteurs ou miroirs non réfléchissants.
Mona ne savait plus à quel SENS
se vouer .Oubliée , son humeur
chagrine Elle choisit les miroirs .
Une sorte de sphinx à son effigie
en gardait l'entrée... " C'est un
Signe ,
engageant, pas besoin de réflexion!"
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5 juin 2006
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/ 06/ juin/ 200619:00
L'amour dans l'âme , Mona
traînait son SPLEEN de plages
en places...
"Mon corazon is blues... AY
corazonito de mi vida!... AY AY
Nikko de mi alma " fredonna-t-elle
entre deux sanglots hispaniques.
Elle bailla. S'essuya les yeux.
-"Remets du rimmmel à tes cils ,
MONA, tu l'reverras bientôt"
crut-elle entendre.
Etait-ce la voix d' F de C ,
pourtant disparu depuis
quelques lustres? Peu probable.
Mais où donc traînait-il ce salopiot ? Quelle absurde insouciance pour un fantôme
Deux siècles et demi d'âge , galopin.
AY deMI !!!!
Songeuse , elle continua son chemin
vers nulle part,
AY! YAYAY! ! !
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28 mai 2006
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/ 05/ mai/ 200618:11
Nikko ROTROP n'avait qu'une
voix mais plus de cent visages.
- authentique caméléon,
de par son grand-père maternel
Léon le Camé. Cette
singularité fort pratique lors des
concerts , lui permettait d'échapper
aux déchaînements de ses fans en
folie......
Une seule constante dans sa
vie singulière
un goût immodéré des
religieuses et des niniches :
c'était sa came à lui.
Gourmand impénitent , il devait
freiner ses pulsions
pour conserver sa ligne . Un
crooner gras
En cachette , il enveloppait
niniches et religieuses de mélopées
ROCK'N'ROLL , émaillées de
brèves envolées sirupeuses...
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22 mai 2006
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/ 05/ mai/ 200616:41
MONA battait la semelle autour
du globe. Il lui fallait rattraper
ces siècles d'immobilité - coincée
derrière cette maudite vitre du
l' OUVRE.
Au fil des paysages , elle rencontra
un fildefériste qui l'initia à son art.
Elle frôla la catastrophe à plusieurs
reprises. Puis se fit légère , ses pieds
épousant la corde tendue , l'effleurant
parfois en glissendos , ma non troppo.
Quel vertigo!!!
Mais son coeur ne pouvait oublier
certain crooneur qui l'avait par ses vocalises Rotopiennes.
-" Ahaaa...mon NIKKO ", tique- taquait son petit coeur
Le reverrait-elle un jour? Oubliés,le
Galant-Gaulois et leurs galantipettes.
Mona aimait . Tout simplement .
Mona aimait. Banalement...
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20 mai 2006
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/ 05/ mai/ 200615:54
Effectivement , au KAZIKSTAN ,
l'ébullition
était à son comble.
L'obscure affaire du pain brûlé
ayant transpiré , une subite invasion
suspectre mit le feu aux ESPRITS
déjà échauffés.
Des fantômes sortis des grille-pains ,
des violons , des cuvettes de W.C
et même des greniers à foin
s'égaillèrent de toutes parts ,
plongeant les habitants dans une
terreur fantôménale.
On poursuivit les chats noirs à jets
de pierres , on épingla des gousses d'aïl
aux boutonnières , on brûla mouchoirs
et draps blancs
, d'innocents gri-gris
furent noyés...
Un vent de folie quasi superstitieuse
agita le PAYS.
... Qu'était devenu F. de C dans
cette débâcle??????
Nôtre déléguée-consoeur le visionnera
sans doute dans sa boulette de
zircon (véritable) .
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18 mai 2006
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/ 05/ mai/ 200618:56
"Bérézina au Kazikstan !" affirmait
un MAILlaconique de l'Espion-de-
Tout-Repos
Affolés , nous y dépèchâmes une
consoeur ,la priant de se manier...
mais qu'allait-elle nous apprendre ?
Son physique ingrat et ses ailes de
souris-chauve passeraient
inaperçus, si Bérézina il y avait.
Autrement , l'authentique boulette en
zircon- véritable dont elle
ne se séparait jamais, la protégerait
contre toute manigance
malveillante.
Quel trip!
Trépignants,
nous attendimes la suite.
Ca n'était P as le top!
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